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Les constituants principaux
    d’un contrat de recherche entre
    une entreprise et un laboratoire

	 Certains constituants sont classiques : ils concernent par exemple la définition des
      livrables, la fixation des délais. D’autres sont spécifiques aux partenariats de R&D :

3 	Engagement de moyens et non de résultats
	 Par nature, la recherche se confronte à l’inconnu et à l’incertitude. Une action

      de recherche ne débouche pas nécessairement sur les résultats attendus.
      Sa réalisation peut rencontrer des aléas dont certains pourront être dépassés
      et d’autres se révéler bloquants. Pour cette raison, un contrat de recherche
      ne peut comprendre qu’un engagement de moyens et non pas un enga-
      gement de résultats, à la différence d’un contrat de prestation de services.
      Incidemment, du fait du caractère exploratoire de ces travaux, un dialogue
      bien entretenu entre l’entreprise et le laboratoire permet de faire face aux
      adaptations et réorientations qui sont parfois nécessaires à l’exécution du pro-
      gramme de recherche.

3 	Création de connaissance et protection
      de la propriété intellectuelle

	 La recherche partenariale a pour but de produire des connaissances et des
      technologies nouvelles, qui seront exploitées par l’entreprise. La gestion de la
      propriété intellectuelle est donc un aspect essentiel à prendre en considération
      dans l’établissement d’un partenariat de recherche.

3 	Fixation du prix
	 S’agissant de travaux qui portent sur des technologies nouvelles dont l’impact

      sur le marché ne peut être déterminé à l’avance, l’on ne dispose généralement
      pas, pour fixer leur valeur, de prix de marché pouvant servir de référence.

k	 Le contexte économique des structures de recherche publique

	 Les structures de recherche publique peuvent relever de statuts juri-
      diques et de modes de gestion divers (par exemple EPST, EPIC, EPSCP…).
      Quelle que soit leur diversité, on peut classer leurs ressources en trois
      grandes catégories :

	 - des recettes sur contrats directs avec des entreprises,
      - des financements obtenus en gagnant des appels à projets de recherche
      collaborative (Europe, ANR, pôles de compétitivité…),
      - des subventions de fonctionnement.

	 La part moyenne, dans les comptes des instituts Carnot, de finance-
      ments compétitifs (hors subvention de fonctionnement) est de plus de 55%
      de leur budget consolidé. La part de subvention publique n’évoluant pas
      ces dernières années, les ressources issues de la vente de R&D constituent
      un élément indispensable à l’équilibre financier de ces instituts.

	Les travaux de recherche se doivent donc d’être facturés à leur juste prix
      par les laboratoires.

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