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Lundi 07 octobre 2013

Les instituts Carnot et les entreprises - octobre 2013

Instituts Carnot

<h3> La journée CND organisée par l<a href="/fr/institut-carnot/cetim">'institut Carnot Cetim</a> le 26 septembre dernier, en partenariat avec l'<a href="/fr/institut-carnot/cea-list">institut Carnot CEA LIST</a>, une vraie réussite !</h3> <p> Comment faire des CND innovants un avantage concurrentiel certain ?</p> <p> C'est au cours de cette journée dédiée à ces technologies CND qu'une centaine d'industriels ont eu l'occasion de trouver des réponses à leurs questions et d'assister à des démonstrations au sein de la plateforme CND de <a href="http://www.capmeup.fr/index.php/capme-up&quot; target="_blank">Capme'up</a>, l'alliance Carnot pour l'innovation en PME. L'objectif en la matière est d'aider les entreprises à intégrer les CND innovants en alliant recherche, simulation et accompagnement sur le terrain avec en outre une plateforme de tests à disposition des PME/ETI.</p> <p> Citons quelques exemples :</p> <p> - L'accompagnement dans la durée, c'est l'appui incontournable que l'entreprise Cameron a tenu à mettre en avant dans sa démarche pour l'intégration de la technologie TOFD en 2004 et son industrialisation dans toutes les filiales du groupe. Pour 2014, le programme est fait. L'entreprise veut, en outre, y associer les ultrasons multiélément.</p> <p> - Chez Lufkm France, la problématique est différente. L'entreprise souhaite remplacer l'attaque Nital (opération lourde avec des risques environnementaux) par un procédé plus simple et une exploitation plus rapide des données collectées. C'est ce qui a été fait avec l'adoption et l'adaptation du bruit Barkhausen à la problématique particulière de l'entreprise : la détection dans les engrenages de défauts de surchauffe à la surface de dents rectifiées.</p> <p> A l'issue de ces présentations, la demande en rendez-vous particuliers pour bénéficier de l'appui du programme Capme'up a bien montré la pertinence d'une offre qui commence, avant tout, par des échanges techniques et de la qualification des besoins.</p> <p> <a href="http://www.cetim.fr/fr/Media/Ressources-libres/Videos/Actualites/CND-In…; target="_blank">Retrouvez la journée en images en cliquant ici.</a></p> <h3> Comment repousser les limites de la lithographie 193 nm de manière économique ?</h3> <p> L'<a href="/fr/institut-carnot/cea-leti" target="_blank">institut Carnot CEA LETI</a> a annoncé la mise en place des solutions de lithographie permettant de réduire de façon significative les coûts de fabrication. Développées dans les programmes partenariaux IMAGINE et IDEAL, ces solutions repoussent les limites de la lithographie 193 nm par immersion jusqu’aux nœuds 1X (sub-20nm) pour des niveaux critiques tels que les contacts et les vias.<br /> Dans IDEAL, la collaboration avec ARKEMA vise l’utilisation de copolymères nanostructurés. Les matériaux et les procédés utilisés pour cette technique de lithographie auto-alignée (DSA) ont été validés sur du 300 mm pour les nœuds technologiques 1X. Les partenaires, entre autres Sokudo, Tokyo Electron, STMicroelectronics et des laboratoires universitaires amont comme le LTM et LCPO ont démontré les capacités de résolution inférieures à 10 nm du DSA sur des structures denses.<br /> IMAGINE est un programme de R&D en lithographie multi-faisceaux d’électrons réalisé en collaboration avec une douzaine de partenaires, et ayant pour objectif le développement d’une lithographie sans masque (ML2) à fort débit autour d’un équipement mis en place par la société MAPPER.<br /> Contact : <a href="mailto:Pierre-damien.berger@cea.fr">Pierre-damien.berger@cea.fr</a></p&…; <h3> Le premier oeil bionique remboursé</h3> <p> Les patients aveugles atteints de dégénérescence de la rétine pourront bientôt porter la première prothèse rétinienne au monde. Développé par la société américaine Second Sight, en collaboration avec l’Institut de la Vision à Paris (composante de <a href="/fr/institut-carnot/voir-et-entendre">l'institut Carnot Voir et Entendre</a>), le système Argus II a obtenu son remboursement aux États-Unis, en Allemagne et en Italie.</p> <p> En France, où il est aussi autorisé, son remboursement est en cours de discussions. Le principe de cette prothèse? Convertir les images vidéo capturées par une caméra miniature fixée aux lunettes du patient en une série de petites impulsions électriques. Ces impulsions sont transmises sans fil à un faisceau d’électrodes apposées sur la rétine, afin de stimuler les cellules restantes de la rétine. Cela entraîne des perceptions lumineuses dans le cerveau, que le patient apprend à interpréter. Il récupère alors une partie de ses capacités visuelles, comme reconnaître des lettres et lire des mots courts.</p>